En bref
- Que cela soit dans la banque ou l’assurance, les rendements sont faibles à inexistants
- Pour l’épargne classique, l’assurance 3e pilier libre offre deux avantages fiscaux par rapport à l’épargne bancaire.
- Pour l’épargne liée à des fonds, certaines assurances offrent en plus une garantie sur un capital minimum quoiqu’il arrive
Les questions à se poser
- De quoi ai-je vraiment envie pour mon épargne: la sécurité ou le rendement ?
- Suis-je prêt à perdre de l’argent si je suis investi sur des fonds ?
- Ai-je besoin que mon épargne soit liquide, donc disponible facilement ?
Le grand dilemme
Choisir la sécurité et un rendement faible ou le risque et des perspectives de rendement plus élevé, mais avec le risque de subir des pertes ?
Banque et assurance, le même combat pour le rendement
Nous sommes dans une période conjoncturelle où les rendements de l’épargne sont historiquement bas. On approche de zéro et certains gros épargnants sont même avec des taux négatifs parfois.
L’assurance de capitalisation classique avec un taux technique qui ne changera pas durant le contrat offre un rendement théorique un peu supérieur à un compte d’épargne bancaire. Oui, mais l’assurance est plus complexe. Il y a des frais et des prestations de risques qui ont un coût. Cela casse le rendement théorique.
Pour le 3e pilier lié, c’est quasi pareil entre le compte bancaire 3a et l’assurance 3a.
L’épargne classique appréciée pour sa sécurité et dans la banque par sa liquidité ne fait plus fureur si l’on cherche des rendements.
Au final, le combat entre ces deux mondes n’est pas là.
Le 3e pilier libre (3b) peut faire la différence
Le 3e pilier libre est un produit d’assurance soumis à une législation fiscale spécifique. Il n’existe pas dans le monde la banque.
Prenons une assurance classique de capitalisation en comparaison avec un compte épargne traditionnel.
Compte bancaire : les intérêts, même faibles, sont considérés comme un revenu. Le taux varie souvent. Le capital accumulé est imposé chaque année sur la fortune. Pas de déductions fiscales possibles.
Assurance libre (3b) : La valeur de rachat (= le montant accumulé) est imposée comme fortune chaque année. Le taux technique interne, même faible, ne changeant pas produit un accroissement régulier de votre épargne. Ce rendement n’est pas imposé du tout. En plus dans certains cantons, la prime est déductible partiellement, donc économie fiscale à la clé.
Le 3e pilier libre sort vainqueur contre le compte bancaire !
Acceptez-vous de prendre des risques ?
Vu les taux si faibles que cela soit bancaire ou assurance, plusieurs sont prêts à prendre des risques en investissant leur épargne sur des fonds de placement. Ils prennent le risque de la bourse et peuvent sur la durée être très heureux ou très fâchés. Plus le placement est long, plus ils ont de chances d’être contents.
Quand l’assurance peut offrir un plus
Dans ce domaine, pas de différence entre la banque et l’assurance. On y retrouve un peu les mêmes fonds, certains bons, d’autres mauvais. Mais ça on ne le sait seulement qu’après.
Certaines compagnies offrent des assurances 3e pilier libre ou lié avec une garantie donnée par elles d’avoir un capital minimum garanti quoiqu’il arrive.
Donc, encore un bon point pour l’assurance.
Oui mais, cette garantie offerte par la compagnie a un coût … pour vous. Ce coût fait donc baisser la performance nette du fonds.
Peut-être, mais vous dormirez plus tranquille en sachant que dans le pire des cas, vous aurez le capital minimum garanti et dans la plupart des cas beaucoup plus.
Moi je dis cela, mais je n’ai rien dit 🙂 … c’est vous le boss !